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Manteau d'étoiles, l'haïku-blog de Richard

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Ce blog est né d'un haïku. Le voici ...

couché sur l'herbe
dans mon manteau d'étoiles
j'ai dormi

A tout moment, vous pouvez revenir à la page d'accueil en cliquant sur la bannière ou sur l'image de droite. Si vous êtes perdus, vous trouverez aussi de l'aide ici. Bonne visite!

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Manteau d'étoiles



Bienvenue sur le blog haïku de Richard (alias Yamasemi), principalement consacré au haïku et au senryû, un style de poème court venu du Japon.

Découvrez mon itinéraire dans l'écriture, une présentation des Maîtres du haïku et mes propres haïkus et senryûs au fil des jours. Vous trouverez plus d'informations sur ce blog dans la page d'aide.

Vous pouvez si vous le désirez réagir sur chaque article en utilisant le lien "Ajouter un commentaire" et, si vous avez apprécié votre visite, vous pouvez aussi recommander ce blog.
30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 17:06
La pluie a duré toute la journée d'hier, ne cessant qu'à une heure assez avancée de la nuit.

après les pluies
une dizaine de lunes
dans les flaques

Ce matin, nous avions un beau ciel de traîne avec une lumière dorée magnifique.

sous les mille flocons
des nuages le joyau
des arbres ressuyés
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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 16:56
longue pluie d'automne
dans l'empreinte de mes pas
le bain des moineaux
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 12:26
Le kôan est une phrase courte paradoxale ou apparemment absurde utilisée par l'école Rinzai du Zen comme objet de méditation pour déclencher l'éveil.

On le sait, il existe un débat entre ceux qui présentent le haïku comme la poésie du Zen et ceux qui pensent que le Zen n'a rien à voir là-dedans. Il s'agit d'une discussion sans fin, largement argumentée de part et d'autre et qui n'aura manifestement jamais de conclusion.

Voici toute fois ce que disait Bashô, le "père" du haïku à ses disciples :

Si vous avez un bâton, je vous le donnerai, si vous n'avez pas de bâton, je vous l'ôterai.

Un vrai kôan, et de quoi relancer l'éternel débat ...
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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 10:27
J'allais beaucoup à la pêche étant enfant.  J'étais très agacé lorsque je voyais tout ce qu'on pouvait jeter à la rivière (et je le suis toujours).  Un jour de crue, j'avais vu dériver quelque chose d'encore plus aberrant que d'habitude. J'avais une douzaine d'années, mais le souvenir m'est resté.

crue d'automne
dans les flots jaunes l'écran noir
d'une vieille télé
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 13:30

Yamasemi, martin-pêcheur tachetéJ'ai demandé à Yoko de me trouver un surnom en Japonais. Yoko a longtemps été notre traductrice japonaise, et elle connaît ma passion des haïkus. Ce surnom de servira de haigo, c'est à dire de nom de plume. 

Pratiquement tous les haïjins ont pris un haigo (consulter la rubrique les Maîtres à ce sujet) et cela me tentait (même si je ne me compare en rien à ces Maîtres).

De son propre aveu, Yoko aime bien donner des surnoms un peu "décalés". Comme j'aime la nature et en particulier les oiseaux, elle m'a proposé ce qui suit :

- Yamasemi, le martin-pêcheur tacheté

- Mimizuku, le hibou, voire Mimizuku-ojisan(tonton hibou!)

- Karasu-téngue (une créature fantastique dans les contes japonais, mi-oiseau/mi-prêtre de montagne, avec un pouvoir surnaturel)

- Tchabashira-Kitchô,  qui veut dire "quelque chose de bien va arriver". Explications de Yoko :

 Tchabashira est un tout petit bout de branche du thé tombé dans une tasse qui flotte debout.
On dit, "Tiens, tu va avoir quelque chose de bien(ou une chance)." Kitchô signifie un bon présage ( bonheur, chance, succès)
 

Quatre propositions intéressantes, j'avais l'embarras du choix !

Ne disposant d'aucun pouvoir surnaturel (enfin je crois!), j'ai assez rapidement éliminé la créature fantastique.

J'ai aussi éliminé le hibou. J'aime beaucoup les rapaces nocturnes, mais ils ont chez nous une connotation de sagesse que je ne me sens pas le droit d'endosser. Plus tard peut-être, mais pas maintenant!

Restait la brindille de thé-annonciatrice et le martin-pêcheur. La première me tentait, mais ce surnom me paraissait trop long. En outre,  quelque chose dans sa sonorité ne me convenait pas.

Quant au martin-pêcheur ... Si vous m'avez déjà vu, en photo ou en réalité, vous savez que j'ai une coupe en brosse. J'ai aussi une affinité particulière avec les oiseaux. Il suffit d'un coup d'oeil sur ce sympathique oiseau pour comprendre pourquoi Yoko me l'a malicieusement proposé.

L'idée me plait, j'aime le clin d'oeil et la sonorité du mot. Adopté!  Mon haigo sera donc Yamasemi. Après tout, Shiki avait pris pour nom de plume le coucou, avec un humour un peu grinçant il est vrai.

Le Yamasemi (en kanji : 山翡翠) est un grand martin-pêcheur (beaucoup plus grand que son cousin européen) et que l'on trouve en Asie. Au Japon, son aire de répartition est surtout au nord. La "bouille" de ce piaf me plaît. En outre, et Yoko ne pouvait le savoir, j'ai eu il y a lontemps un pull blanc  moucheté de noir ressemblant de près au plumage du yamasemi. Adopté vous dis-je!

Yamasemi sur un rocherYamasemi à table

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 06:20
autour de moi
un tourbillon de feuilles mortes
entrer dans la danse?

chevauchant le vent
un grand frémissement de feuilles mortes
- frisson
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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 10:11
dans la fumée
    du café noir
        les seins blancs
            de la patronne
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 13:21
Le haïku d'hier mérite une explication.

La fatigue accumulée pendant la semaine, le stress et bien d'autres facteurs transitoires  ont avivé les tensions et  fait que j'ai passé un week-end exécrable, en dépit du beau temps.

Dimanche soir,  un corbeau passant dans le ciel bleu au moment où je fermais la fenêtre me fait noter:

dans le ciel bleu
un oiseau noir tout là haut
moi, sous son ombre immense

Vient ensuite le temps du travail qui va permettre d'obtenir un haïku à partir de cette notation et de mon état d'esprit à ce moment précis, à savoir une sourde colère. L'ingrédient de base est constitué par le fort contraste entre ce ciel bleu et l'ombre de l'oiseau noir qui s'étend sur moi et révèle mon humeur.

Première constatation : la formulation initiale est beaucoup trop verbeuse.  Je commence à élaguer :

ciel bleu
un oiseau noir très haut
moi, sous son ombre immense

Puis, j'accentue la position dominante de l'oiseau par le choix du mot juste et précis. En outre, je renforce le contraste ciel bleu/oiseau noir en insérant une césure à la fin de la première ligne :

ciel bleu -
un oiseau noir au zénith
moi, sous son ombre immense

A cet instant précis me revient un passage du merveilleux récit Oreiller d'herbes de Natsume Sôseki:

Supposons que l’on soit en colère : la colère prend aussitôt la forme de 17 syllabes. Sa transmutation en 17 syllabes en fait la colère d’un autre. Une même personne ne peut pas en même temps se mettre en colère et composer un haïku.

En effet, je réalise que je ne suis plus en colère. Me pencher sur cette colère, l'accepter, l'intégrer en tant qu'expérience sans la juger et en rendre compte m'a permis de la positiver et donc de la dissiper.

Il ne me reste plus qu'à m'effacer pour ouvrir le poème et en faire un véritable haïku, où seule l'expérience de ce que j'ai vu demeure. Un expérience que tout un chacun pourra recevoir de diverses manières, en fonction de son propre vécu. Dernier changement, subtil mais important : je déplace la césure, qui n'accentue plus le contraste révélant mon humeur, mais juste le phénomène optique observé. Plus de jugement, juste ce qui s'est passé, dans sa pureté.

ciel bleu
un oiseau noir au zénith
- son ombre immense

L'acte d'écriture comme une thérapie ...  Me revient cet autre passage d'Oreiller d'herbes:

Tout artiste est précieux car il apaise le monde humain et enrichit le coeur des hommes.
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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 08:44
ciel bleu
un oiseau noir au zénith
- son ombre immense
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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 07:16
cassé en deux
le  jogger fait son stretching
contre l'arbre tordu
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