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Manteau d'étoiles, l'haïku-blog de Richard

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Ce blog est né d'un haïku. Le voici ...

couché sur l'herbe
dans mon manteau d'étoiles
j'ai dormi

A tout moment, vous pouvez revenir à la page d'accueil en cliquant sur la bannière ou sur l'image de droite. Si vous êtes perdus, vous trouverez aussi de l'aide ici. Bonne visite!

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Manteau d'étoiles



Bienvenue sur le blog haïku de Richard (alias Yamasemi), principalement consacré au haïku et au senryû, un style de poème court venu du Japon.

Découvrez mon itinéraire dans l'écriture, une présentation des Maîtres du haïku et mes propres haïkus et senryûs au fil des jours. Vous trouverez plus d'informations sur ce blog dans la page d'aide.

Vous pouvez si vous le désirez réagir sur chaque article en utilisant le lien "Ajouter un commentaire" et, si vous avez apprécié votre visite, vous pouvez aussi recommander ce blog.
21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 13:16

Vu "Casse-tête chinois" hier. J'en suis ressorti mitigé.

Le point positif: la joie manifeste des acteurs de se retrouver dans ce troisième (et dernier?) volet des aventures de Xavier.


Moins positif: un scénario moins inventif, l'inclusion facile et un peu "marketing" des thèmes sociétaux à la mode: homoparentalité, famille recomposée, combines diverses...

On sent Cédric Klapisch un peu fatigué, un peu à court d'imagination. Le dénouement façon happy end de comédie américaine est surprenant, et la question laissée sans réponse de l'éditeur de Xavier sur la fin ou non de la saga est un pauvre cliff-hanger.


Espérons que pour le quatrième-éventuel-probable volet, Klapisch retrouvera un peu de cette verve et de cette ironie mordante qui irriguaient "Riens du tout" ou "Le péril jeune".


Reste une réalisation habile, mais que le manque de fond laisse justement un peu trop apparaître, et quelques flashes de nostalgie sympathiques. Je regrette personnellement que Wendy, émouvante et irrésistible dans "Les poupées russes" soit devenue cette icone glaciale et âpre au gain. Reste Isabelle -excellente Cécile de France- égale à elle même dans son personnage un peu déjanté. Son aventure un peu narcissique (avec une Belge comme elle appelée aussi Isabelle et ayant aussi fait Erasmus) est prétexte à une scène de sauvetage faisant un petit mais pauvre écho à celui de Wendy dans "L'auberge espagnole".


Dans 10 ans, les personnages seront des quinquas, leurs enfants des ados. Aurons-nous droit aux "Champignons à la grecque" ou à une "Omelette mondialisée"? Si oui, espérons quelque chose d'un peu plus relevé et goûteux que cette escapade new-yorkaise un peu fade et convenue. Attention, Xavier Rousseau n'est pas Antoine Doisnel, et Klapisch n'est pas Truffaut...

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 20:52

Le départ de Mandela ne doit pas faire oublier l'anniversaire de celui d'un autre type bien. Il y a exactement 33 ans, Mark David Chapman descendait John Winston Lennon. Flinguant du même coup ma jeunesse, et sans doute celle d'un bon paquet de gens. RIP John.

huit décembre
des lunettes rondes brisées
help!
huit décembre
de la couleur des champs de fraises
son sang sur le trottoir
huit décembre
ma jeunesse flinguée
he's a real Nowhere Man
bang bang John shot
happiness is NOT
a warm gun
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 20:28

Il est donc parti.

Bien évidemment, le monde en deuil va retentir d'un unanime concert de louanges pour un homme au destin exceptionnel. Facile, le personnage est si consensuel.

Je ne suis pourtant pas certain qu'on mesure à sa juste valeur ce qui pour moi est le principal mérite de Nelson Mandela : avoir su pardonner.

Il aurait été si facile de laisser les victimes d'hier se muer en bourreaux et d'alimenter le cycle éternel de la vengeance. Les Boers avaient eux-mêmes été opprimés avant que leurs descendants ne se muent en oppresseurs. Mandela a su sortir son pays de ce cercle vicieux pour faire de l'Afrique du Sud cette nation arc-en-ciel dont il était à juste titre si fier.

L'une de mes amies a écrit dans son statut Facebook que Mandela était un bodhisattva. Dans le bouddhisme, un bodhisattva est un être qui a atteint l'éveil, donc l'état de bouddha (qui signifie littéralement "éveillé" en sanscrit). Il pourrait donc rompre la samsara, le cycle des réincarnations, et rejoindre le divin.

Au lien de cela, le bodhisattva décide de se réincarner à nouveau pour aider l'humanité souffrante à travailler à son éveil. Je suis d'accord, Mandela était de cette trempe.

 

 

Mandela parti
après la pluie des larmes
l'arc-en-ciel
asimbonanga
un lion vient se coucher
au pied de l'arc-en-ciel
asimbonanga
son sourire demeure
dans chaque arc-en-ciel
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6 septembre 2008 6 06 /09 /septembre /2008 21:46
Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie. Le reste, si le monde a trois dimensions, si l'esprit a neuf ou douze catégories, vient ensuite. Ce sont des jeux; il faut d'abord répondre.

Albert Camus, Le mythe de Sisyphe
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 21:17
Une personne qui n'a jamais commis d'erreurs n'a jamais innové.

Albert Einstein
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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 15:45
Je suis généralement méfiant lorsqu'il s'agit de transposer terme à terme une forme artistique dans un autre art. Le haïku ne fait pas exception, et je n'avais pas encore été convaincu par les tentatives de transposition du haïku en musique ou  en images.

Ainsi, je pense avoir pas mal déçu Bruno qui parlait avec enthousiasme des Sept Haïkaïs d'Olivier Messiaen. Pour moi, ces pièces dissonantes et trop longues n'ont ni la sobriété, ni le côté immédiat du haïku. Lorsque je pense à une transposition sonore du haïku, seul le 7ème prélude en La Majeur de Chopin me paraît mériter l'apellation de haïku. C'est une mazurka minuscule (trois lignes de partion, comme les trois lignes d'un haïku) évoquant merveilleusement la Pologne natale du compositeur. Toutes les autres tentatives restent à mon sens des exercices de style, parfois brillants, mais pas tout à fait dans l'esprit du haïku.

Je pensais aussi la même chose du cinéma, en pire. En effet, le flou propre au haïku s'accomode mal de la précision de l'image. On trouve ainsi facilement avec une simple recherche des diaporamas ou clips se contentant de montrer des images de nature sur fond de musique plus ou moins exotique accompagnant la lecture d'un haïku.  J'avais d'ailleurs ironisé sur certaines tentatives vidéo de récupération marketing du haïku.

Et puis je suis tombé sur le site de Mr Yosemite.

Que nos amis provençaux regardent ceci. N'est-ce pas un haïku sur les cigales?

Et que dire de cette illustration du fameux haïku de Kyoraï :

De bouger il n'a pas l'air.
Pourtant il travaille dur
Son champ, le paysan !


Ou encore ce haïku d'hiver, dont le texte est emprunté à Paul Bergèse, mais qui pourrait tout aussi bien s'en passer. En effet, en quarante secondes en moyenne, chacun de ces petits films suggère sans montrer lourdement. Aucun artifice, juste ces choses vues qui peuvent être autant de moments haïkus, de ces moments qui nous donnent envie de les partager en écrivant un haïku.

En ce sens, ce site nous donne peut-être à voir ce qui se passe juste avant qu'on ait envie de prendre le carnet et le stylo. C'est en tout ca sà mon sens le seul site aujourd'hui transposant avec succès le haïku dans le monde de la vidéo ou du cinéma. Je l'ajoute donc à ma liste de sites amis et vous encourage vivement à le visiter. N'hésitez pas à me faire vos retours.



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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 10:10

Toute la journée d'hier, j'ai eu en tête la musique de cette très belle publicité pour le parfum Flowers de Kenzo. On y voit la belle Shu Qi réveillée par une luciole, puis guidée par des myriades d'insectes lumineux dans une promenade nocturne qui l'amène à l'aube devant une mer de coquelicots alors que se profile au loin une ville que l'on devine tentaculaire.

Le tout baigne dans une ambiance rétro et romantique, un peu à la Wong Kar-Wai, avec la superbe musique Introduction (1936) du Shanghai Restoration Project.

 


Pourquoi cette musique et ces images me trottaient-elles dans la tête? Mystère...

Quant aux lucioles, celles du clip sont rouges, ce qui est tout sauf naturel, les lucioles variant du jaune au vert.

Je me souviens de la seule luciole que j'ai vue dans ma vie. J'étais enfant, je crois que j'avais à peine quatre ans, et mon père m'avait montré un ver luisant trouvé dans le jardin un soir d'été. C'était un femelle (car sans ailes, d'où son nom de ver luisant).

Depuis, la dégradation de l'environnement (pollution lumineuse et pollution tout court) a pratiquement fait disparaître les lucioles de nos contrées. Il semble en rester au Québec et aussi au Japon, puisqu'il s'écrit encore des haïkus à leur sujet ou des récits comme La rivière aux lucioles de Teru Miyamoto, une merveille que je vous recommande.

Tan Taïgi écrivait:
 

oh! une luciole
je voulais crier : "Regarde!"
 mais j'étais seul

 

Je me désole pour ma part de ne pouvoir qu'écrire :
 

je voudrais crier
regarde! une luciole!
mais la nuit est noire

 

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 14:13

Dans ma série sur l'orage il y a deux jours, Anna, Marcel et Philippe ont unanimement préféré le dernier.

C'est un haiku assez sombre, en accord avec le temps gris, humide et frais qui sévit également aujourd'hui. Curieusement, ce temps m'avait rappelé cette strophe de Henry Longfellow:

 

Art is long and Time is fleeting
And our hearts, though stout and brave
Still, like muffled drums are beating
Funeral marches to the grave

(Longfellow, A Psalm of Life, in Voices of the Night)

Cette strophe m'avait frappé lorsque je l'avais entendue pour la première fois au lycée. Charles Baudelaire s'en était largement inspiré pour un passage d'un poème des Fleurs du Mal:

L’art est long et le temps est court.
 
Loin des sépultures célèbres,
Vers un cimetière isolé
Mon cœur, comme un tambour voilé,
Va battant des marches funèbres

(Baudelaire, Le Guignon)

La traduction/adaptation de Baudelaire m'avait parue assez lourde, mais l'original m'était tombé dans l'oreille et n'en était jamais ressorti. Curieusement, le poème de Longfellow est assez optimiste, c'est la réponse d'un jeune homme plein d'espoir à un vieux psalmiste désabusé et fatigué de la vie. Mais la strophe extraite par Baudelaire, isolée de son contexte, est glaçante.

Sans doute est-ce ce temps maussade et déprimant, après une semaine de plein été, qui me l'a remise en mémoire et inspiré du même coup le haiku qui a frappé mes trois amis.

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 21:13
La grande vague au large de Kanagawa - HokusaïC'était le dernier jour pour visiter l'exposition que le musée Guimet consacrait au grand maître Katsushika Hokusaï.

De par sa longévité exceptionnelle (90 ans!), la variété, la qualité et l'abondance de sa production, Hokusaï est incontournable lorqu'on parle d'estampes japonaises. Même si d'autres maîtres tels qu'Hiroshige ou Utamaro ont popularisé l'estampe japonaise en Occident, Hokusaï reste pour moi le plus grand.

Aussi à l'aise en monochrome qu'en polychrome, il a abordé avec un égal bonheur tous les styles et tous les sujets: paysages, scènes de genre, nature, érotisme.
De lui, on connaît surtout sa série d'estampes "Trente-six vues du mont Fuji", dont fait partie la fameuse grande vague au large de Kanagawa représentée ci-dessus.

On a tout écrit sur cette vague, on continue encore aujourd'hui à en décrypter le symbolisme, certains pensent même y voir l'inspiration du logo Quicksilver! Je l'avais tellement vue en reproduction, il me fallait absolument voir l'original.

Effectivement, le niveau de détails, la profondeur du paysage, les couleurs, l'écume qui retombe en fines gouttelettes, tout y est éclatant de vie. On sent presque les embruns vous fouetter la figure.

L'exposition tout entière méritait bien les quarante-cinq minutes d'attente sur le trottoir tant elle était riche et rendait justice à celui qu'Edmond de Goncourt appelait "l'affolé de son art", sous-titre de l'exposition. Je n'aime pas beaucoup cette formule, un peu trop dramatique à mon goût.  Hokusaï affirmait avoir commencé à comprendre la nature profonde des choses à soixante-treize ans et espérait atteindre la perfection à cent dix ans. Lorqu'on voit ce qu'il a fini par peindre à quatre-vingt dix, on se dit qu'il s'agissait d'un artiste non pas affolé, mais habité par son art.

Une très belle exposition, où je regrette seulement une présentation légèrement austère et une muséographie un peu vieillotte. Le vieux maître, si novateur en son temps puisqu'il intégra à l'estampe japonaise la perspective et le point de fuite des Occidentaux, sans parler de pigments tels que le bleu de Prusse, méritait mieux.

De même, le public était insufisamment canalisé, notamment dans la salle présentant les fameuse vues du mont Fuji, d'où un interminable embouteillage devant les oeuvres les plus célèbres.

expo Hokusaï -
devant la Vague un dos nu
couvert de fleurs de cerisiers

Après l'exposition, Florian (3 ans et demi) voulût voir la tour Eiffel.
Il fallait voir le petit bonhomme le nez en l'air sous l'emblême de Paris! Après avoir été tout sages au musée, il était normal que les petits se défoulent un peu dans le parc voisin.

fin d'après-midi -
mes enfants donnent la chasse
aux pigeons du parc

mes enfants jouent
dans le jardin en pente douce -
la quarantaine

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 18:29
Depuis la libération d'Ingrid Betancourt, on a pu entendre des voix discordantes s'élever au milieu du "ouf!" général.

Je ne me mêlerai pas aux polémiques diverses. Toutefois, quelque chose me touche, c'est lorsque je lis ça et là que pour une célébrité libérée, des centaines restent détenues dans l'indifférence.

D'une par je ne pense pas que ce soit dans l'indifférence (cf les propos de l'intéressée elle-même lors de son arrivée en France). D'autre part, et je vais sans doute passer pour un idéaliste, je pense qu'une seule libération donne de l'espoir à ceux qui restent et les aide à tenir bon en attendant leur tour.

Certes, il reste des otages aux mains d'organisations diverses dans le monde entier, mais ce n'est pas une raison pour ne pas se réjouir qu'il y en ait aujourd'hui une quinzaine en moins (car n'oublions pas ceux qui ont été libérés en même temps qu' I. Betancourt). Bref, à chaque jour suffit sa peine, et foin des grincheux qui ne voient la bouteille qu'à moitié vide.

marché aux oiseaux -
le chant du serin évadé
repris par les autres
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