17 octobre 2006
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Neko nous a indiqué aujourd'hui sur haiku-fr un lien sympathique: le site d'OBAO.
Pour beaucoup d'entre nous (je parle des hommes ...), OBAO, c'est surtout une publicité comportant invariablement une jeune femme callipyge laissant délicatement glisser de ses épaules une robe de chambre en soie et entrant, vue de dos, dans un bain avec une mousse abondante, le tout sur fond de musique japonisante.
Rien de tel ici. Le lien qui nous intéresse figure dans le menu sous le titre HAIKU-BAO. Il paraît que le haïku est à la mode. Mieux, il est "tendance", concept nébuleux voulant sans doute dire que c'est encore plus à la mode que la mode. Il faut croire que c'est vrai puisque OBAO nous offre quelques vidéos relaxantes, sur fond de bruitages de nature, avec des haïkus de Bashô, Buson et Issa. Ce sont les haïkus-bao, habile récupération sous un nom bien marketing.
Le tout est agréable, même si on n'échappe pas à certains clichés. Ainsi, OBAO présente le haïku comme le poème du Zen -pour des raisons commerciales évidentes- ce qui est loin d'être toujours évident. De même, les poèmes sont lus avec un certaine emphase: voix grave, vibrante, dramatique, trop dramatique sans doute pour un poème qui ne doit durer que le temps d'un souffle. Quant à l'anthologie proposée à ceux qui désireraient aller plus loin, c'est la traduction assez discutable de Roger Munier chez Points Seuil.
C'est toutefois assez sympathique, et la réalisation es irréprochable: on peut au choix regarder le haïku-bao, télécharger la vidéo, la musique ou le podcast pour les possesseurs d'iPod. Enfin, les blogueurs se voient proposer le code nécessaire à l'insertion des haïku-baos sur leur site. Délicate attention.
Vous me sentez réticent? Ironique? En fait, pas vraiment. Même si l'entreprise sent le coup marketing à pleins naseaux, tout ce qui peut faire connaître le haïku est positif, surtout avec cet emballage multimédia bien réalisé. Non, ce qui m'ennuie, c'est la disparition de la demoiselle callipyge précitée. Allez, pour la plaisir, évoquons-là dans ce senryû-gag :
Pour beaucoup d'entre nous (je parle des hommes ...), OBAO, c'est surtout une publicité comportant invariablement une jeune femme callipyge laissant délicatement glisser de ses épaules une robe de chambre en soie et entrant, vue de dos, dans un bain avec une mousse abondante, le tout sur fond de musique japonisante.
Rien de tel ici. Le lien qui nous intéresse figure dans le menu sous le titre HAIKU-BAO. Il paraît que le haïku est à la mode. Mieux, il est "tendance", concept nébuleux voulant sans doute dire que c'est encore plus à la mode que la mode. Il faut croire que c'est vrai puisque OBAO nous offre quelques vidéos relaxantes, sur fond de bruitages de nature, avec des haïkus de Bashô, Buson et Issa. Ce sont les haïkus-bao, habile récupération sous un nom bien marketing.
Le tout est agréable, même si on n'échappe pas à certains clichés. Ainsi, OBAO présente le haïku comme le poème du Zen -pour des raisons commerciales évidentes- ce qui est loin d'être toujours évident. De même, les poèmes sont lus avec un certaine emphase: voix grave, vibrante, dramatique, trop dramatique sans doute pour un poème qui ne doit durer que le temps d'un souffle. Quant à l'anthologie proposée à ceux qui désireraient aller plus loin, c'est la traduction assez discutable de Roger Munier chez Points Seuil.
C'est toutefois assez sympathique, et la réalisation es irréprochable: on peut au choix regarder le haïku-bao, télécharger la vidéo, la musique ou le podcast pour les possesseurs d'iPod. Enfin, les blogueurs se voient proposer le code nécessaire à l'insertion des haïku-baos sur leur site. Délicate attention.
Vous me sentez réticent? Ironique? En fait, pas vraiment. Même si l'entreprise sent le coup marketing à pleins naseaux, tout ce qui peut faire connaître le haïku est positif, surtout avec cet emballage multimédia bien réalisé. Non, ce qui m'ennuie, c'est la disparition de la demoiselle callipyge précitée. Allez, pour la plaisir, évoquons-là dans ce senryû-gag :
frou-frou de la mousse
blanche caresse sur ses fesses
dans son bain glissées
blanche caresse sur ses fesses
dans son bain glissées