1 novembre 2006
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08:49
échos sur le pré
les vesses-de-loup éclatent -
le vent d'automne
Note aux visiteurs matinaux: les soucis d'affichage qui ont affecté mon blog sont terminés, mon hébergeur ayant réagi plutôt vite, surtout pour un premier novembre (merci à eux!)
Seule restriction: je peux voir vos commentaires, mais pas encore y répondre. Je présume que cela s'arrangera vite.
24 octobre 2006
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16:17
Vigilance orange décrétée par Météo France hier sur un gros quart nord-ouest de la France (treize départements tout de même) pour une tempête avec pluies torrentielles et vents violents.
Une note de DRH nous enjoignant de fermer les fenêtres des bureaux, les routes étrangement fluides pour un soir de début de semaine, il faut croire que l'avis a été pris très au sérieux, le spectre des grandes tempêtes de 1999 plane encore.
Si la tempête a en effet sérieusement frappé le Nord et les côtes, il ne semble pas y avoir eu grand chose par chez nous. Tout comme pour la "canicule" de cet été, je m'interroge sur ces "vigilances" rapidement dégainées par Météo France au moindre grain ou coup de chaud. Je ne nie pas l'importance des nuisances dans les régions réellement frappées (un motard est mort sur une autoroute dans le Nord), mais le sacro-saint "principe de précaution" gagnerait à être appliqué avec un peu plus de mesure. Je me demande si, à force de crier "au loup" si facilement, les autorités seront crédibles le jour où il y aura vraiment un gros problème comme en 1999 ou en 2003.
avis de tempête -
pas au courant les mûriers
frissonnent à peine
16 octobre 2006
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21:26
La météo nous avait promis la dernière belle journée de l'année. Et en effet, un soleil assez pâle mais généreux s'est levé en milieu de journée, attirant les derniers flâneurs au parc et les oiseaux de passage.
dernier pique nique -
un corbeau chipe un bout de pain
et s'enfuit au soleil
grincements dans les chênes -
un geai ronchonne
en cherchant des glands
rosée scintillante -
une pie vient s'y poser
histoire de voir
Les canards émettent parfois une rafale de coins-coins aux accents moqueurs:
soleil tardif
déjeuner au bord de l'eau
sous les quolibets des canards
En réalité, la scène était un peu riche pour tenir dans un haïku. Je n'ai pu la développer que dans ce tanka:
la jolie blonde
glisse un journal sous ses fesses
avant de s'asseoir
déjeuner au bord de l'eau
sous les quolibets des canards
15 octobre 2006
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21:47
crépuscule blême -
mon ombre s'est évanouie
dans une plus grande
12 octobre 2006
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13:07
le corbeau
bleu à force d'être si noir
éclaircie d'automne
coup de vent -
le héron au sommet du cèdre
se pose puis se renvole
11 octobre 2006
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15:24
rue d'Alésia
la première lune d'automne
parfaitement ronde
10 octobre 2006
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20:22
Au réveil, un brouillard épais enveloppait la ville :
halo du réverbère
le collier du chien brille
première brume d'automne
sur mon poignet de père
une goutte de lait tiède
le brouillard dehors
La journée paraissait mal partie, mais tout s'est dissipé vers midi et nous avons eu une merveilleuse après-midi, comme si une bouffée d'été dérivait en octobre :
prairie au soleil
l'air saturé d'insectes
vibre doucement
n'étaient les feuilles mortes
on se croirait en été
9 octobre 2006
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15:44
Le soleil brillait hier, et le petit marché était donc noir de monde. J'aime les marchés d'automne, aux couleurs particulièrement chaleureuses :
marché au soleil -
le feu des girolles s'étend
au premières clémentines
retour du marché
cèpes et raisins réunis
au fond au panier
marché du dimanche
de son chapeau un gros cèpe
salue le chaland
6 octobre 2006
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par la fenêtre ouverte
le vent d'automne feuillette
mon carnet de haïkus
4 octobre 2006
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19:10
Belle surprise aujourd'hui, nou n'avons pratiquement pas eu de pluie et de belles éclaircies.
éclaircie d'automne
au pied du vieux saule
une corde à sauter
Dans l'air nettoyé par les précipitations des jours précédents, la lumière automnale est particulièrement cristalline et fait ressortir le moindre détail avec un acuité toute particulière.
lumière d'automne -
sur le feuillage sombre
les baies d'if si tentantes
Je me souviens encore de la tête de ma mère lorsque, à quatre ans, je lui avais ingénûment dit combien j'avais aimé ces petits fruits rouges que je venais de manger dans la haie. L'affaire s'était terminé au sirop d'ipéca (vomitif puissant aujourd'hui retiré du marché mais qui m'avait sauvé la vie à l'époque).
