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Manteau d'étoiles, l'haïku-blog de Richard

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Ce blog est né d'un haïku. Le voici ...

couché sur l'herbe
dans mon manteau d'étoiles
j'ai dormi

A tout moment, vous pouvez revenir à la page d'accueil en cliquant sur la bannière ou sur l'image de droite. Si vous êtes perdus, vous trouverez aussi de l'aide ici. Bonne visite!

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Manteau d'étoiles



Bienvenue sur le blog haïku de Richard (alias Yamasemi), principalement consacré au haïku et au senryû, un style de poème court venu du Japon.

Découvrez mon itinéraire dans l'écriture, une présentation des Maîtres du haïku et mes propres haïkus et senryûs au fil des jours. Vous trouverez plus d'informations sur ce blog dans la page d'aide.

Vous pouvez si vous le désirez réagir sur chaque article en utilisant le lien "Ajouter un commentaire" et, si vous avez apprécié votre visite, vous pouvez aussi recommander ce blog.
26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 16:38
ciel blanc de janvier
les nuages bas s'assemblent -
trente-neuf de fièvre


'vais aller me reposer moi ...
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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 17:30
Je travaille tout près d'un parc. J'aime y prendre l'air de temps à autre. Nous avons en ce moment un temps que j'affectionne: un beau ciel bleu, un froid vif, mais sec. Les canards du parc ont parfois des surprises ...


soleil hivernal
un caneton se regarde
dans l'étang gelé


L'hiver est bien là, mais le rallongement des jours est déjà sensible, le crépuscule est magnifique:

soir d'hiver
le monde est gris-bleu
et la nuit vient

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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 10:14
chez le coiffeur
les yeux de la shampouineuse
et mon coeur - à l'envers

se brûler les doigts
en flânant dans la rue - Ah!
l'odeur des marrons
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23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 13:33
Grande activité dans la Belle Province en ce moment! Notre ami Yves Brillon, déjà webmestre du beau site l'île de Calliope et membre très actif de la liste haiku-fr, nous annonce la naissance du site du groupe haïku de Montréal. On y retrouve quelques grandes signatures du haïku québecquois telles que Micheline Beaudry, Janick Belleau, Jessica Tremblay et bien d'autres. Rencontres, débats et ateliers d'écriture sont au programme et Yves est aussi le webmestre de ce site à visiter régulièrement.

Beaucoup plus discrètement et sans l'annoncer, Yves a aussi ouvert un nouveau blog, point de mire , en collaboration avec Monique Lachapelle. Détentrice d'un certificat en histoire de l'Art, cette passionnée de Photoshop accompagne les haïkus d'Yves d'illustrations qui, par leur palette généreuse et leur luminosité, font penser à des vitraux. Je parle bien d'accompagner et non d'illustrer, car c'est bien d'un dialogue à deux voix qu'il s'agit, dans un blog à la maquette sobre et bien adaptée au sujet. Yves n'a pas annoncé la naissance de point de mire, mais c'était sans compter les statistiques de manteau d'étoiles, qui me l'ont fait découvrir
Il fait froid en ce moment au Québec où il neige dru, nous annonce Yves. Ce redoublement d'activité aurait-il pour but de se réchauffer? Quoiqu'il en soit, si c'est le cas vivement la suite sur ces deux beaux sites.
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22 janvier 2006 7 22 /01 /janvier /2006 07:10
grasse matinée -
ouvrant les volets givrés
je dérange un merle

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21 janvier 2006 6 21 /01 /janvier /2006 13:15
Bien, il y a une semaine, je vous donnais le choix entre deux variantes du même haïku.

Première version:

nuit de janvier
sur le trottoir luisant de pluie
nage mon ombre


Deuxième version:

nuit de janvier
sur le trottoir luisant de pluie
mon ombre nage

Vos votes se répartissent à peu près équitablement entre les deux variantes. On ne va pas faire traîner le suspense, ma préférée est la seconde.  En effet, c'est le mouvement de mon ombre sur la mince pellicule d'eau recouvrant le trottoir qui a été à l'origine de ce haïku, et c'est sur cette dynamique que j'ai désiré insister.

De plus, la sonorité et le rythme de mon ombre nage rendent à mon sens mieux compte du mouvement que nage mon ombre, plus "glissant". C'est certes élégant, mais cela cadre moins avec mon intention initale.

La première version m'a été suggérée par certains intervenant de la liste haïku-fr. Fort justement,  on m'y a fait remarquer l'importance du dernier mot. Finir sur ombre semblait moins fermer le poème, avis aussi exprimé par cerains d'entre vous.J'avoue ne pas voir en quoi l'ombre serait plus ouverte que le mouvement suggéré par nage, qui est pour moi le point fort que j'ai voulu transmettre, et sur lequel je termine donc logiquement le haïku. Peut-être est-ce le côté mystérieux et indécis de l'ombre qui  semble donner cette ouverture, mais ici mon ombre parfaitement découpée par la lumière des réverbères était parfaitement nette. En revanche, son mouvement sautillant et sa découpe un peu aléatoire sur les accidents de surface du trottoir ne sont-ils pas aussi ouverts?

Les autre objections concernaient la légère métaphore (à proprement parler, une ombre ne nage pas) ou la personnalisation de mon ombre. C'est un autre débat sur lequel je reviendrai, car je commence me forger mon idée sur la question ...
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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 15:42
Le phare dans l'arbre/Lighthouse in a TreeJ'ai déjà eu l'occasion de souligner les liens entre l'art du haïku et l'art photographique. Dans les deux cas, il s'agit d'observer et d'être prêt à saisir et immortaliser un instant. Les qualités exigées d'un haïjin et d'un photographe sont sensiblement les mêmes, et il sont aussi menacés par les mêmes travers, comme un défaut ou au contraire un excès de technique.
Quant à la combinaison photo-haïku, elle peut donner des choses splendides où image et poème se renforcent mutuellement dans un fascinant jeu de miroirs.

La révolution numérique a bien secoué le monde de la photo. Agfa a disparu, Kodak arrête le développement de nouveaux films, Nikon se recentre sur le numérique et Konica-Minolta vient juste d'annoncer son retrait du marché de la photo, cédant ses actifs dans ce domaine à Sony. Si je suis le premier à apprécier le confort de la photo numérique, il faut reconnaître que la plongée du marché traditionnel est inquiétante. Tout ce qui ne se vend pas en masse risque de disparaître: beaux papiers, films et chimie spécifiques ... Le nivellement par le bas est déjà en cours.
Par réaction, le besoin de beaux tirages amoureusement fignolés à l'ancienne va sans doute émerger, et c'est bien ce qu'on compris les créateurs du site Le Phare dans un arbre (Lighthouse in a Tree). Tirages limités par les plus grands tireurs, virages à l'or, au platine ou à l'uranium, tirages d'ouvrages, on est bien dans le domaine de l'Art. Pour ces amoureux de la photo, le tirage doit sortir des musées, des galeries ou des livres pour s'afficher chez vous et devenir, à l'égal d'un tableau, un sujet de perpétuelle redécouverte. Comme le haïku, là encore. Peut-être arrivera-t-on un jour à faire des tirages d'Art de photo-haïkus, qui sait?
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19 janvier 2006 4 19 /01 /janvier /2006 10:17
seul signe de vie
en ce jardin de neige
les traces d'un oiseau


N'oubliez pas, le vote pour la nage de l'ombre est encore possible
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18 janvier 2006 3 18 /01 /janvier /2006 15:40
Aujourd'hui, je ne parlerai pas des Maîtres du haïku, mais de mes propres Maîtres.
Je dis souvent que j'ai eu beaucoup de professeurs, mais peu de Maîtres. Plus les études sont longues, plus la liste des enseignants s'allonge, mais ceux qui ont vraiment compté dans la vie d'un môme, d'un ado ou d'un jeune adulte restent dans un petit cercle très fermé. Suite à l'article de mon collègue et néanmoins pote Mathieu sur la question, j'ai eu envie de rendre hommage à ma petite "ligue des gentlemen extraordinaires".

Il y eut d'abord M.Michel en 6è. Il organisait sa classe comme un petite république, avec président, secrétaire, trésorier  et des équipes sur le même modèle comme autant de petites associations ou entreprises. Il nous donna ainsi par la pratique plus d'instruction civique en un an que tous les livres qu'on nous faisait acheter sur la question et  ... jamais ouvrir.

Ensuite, il y eut "Tonton" en 5è, ainsi surnommé à cause de de sa bonhomie et de sa barbe fournie. Il était aussi professeur de philo pour les "grands" de terminale, ce qui lui conférait un prestige certain (et nous flattait aussi dans un sens, on n'avait pas n'importe qui en Français, nous!) Jusqu'ici, on nous apprenait des "récitations", avec lui, nous avons découvert la Poésie. Premier cours : Harmonie du soir de Baudelaire.Nous n'étions pas habitué à tous ces mots flamboyants ni à ces images, qu'il nous expliqua: le sang qui se fige pour le coucher de soleil, la forme particulière de ce poème (un pantoum, chant malais avec des reprises). Nous étions bouche-bée. Le samedi suivant, tous les gamins savait le poème par coeur.  Il enchaîna donc sur L'invitation au voyage, et nous parla de Marie Laurencin, d'Amsterdam et des amours compliquées de Charles Baudelaire. Le samedi suivant, nous savions tous ce poème, pourtant plus long, et que je devais retrouver bien plus tard puisque je suis tombé dessus à l'oral du Bac!
Alors, il nous lut Baudelaire: l'albatros, l'horloge, le voyage ... Il lisait bien, très bien, et la foudre nous tomba dessus. Trente gamins scotchés par la Poésie, n'en croyant pas leurs oreilles, stupéfaits qu'on puisse faire ÇA avec des mots. J'entends encore sa voix résonner: Remember, esto memor (mon gosier de métal parle toutes les langues). Il enchaîna ensuite sur Nerval (mon préféré), Verlaine, Rimbaud et tous les autres.
Pierre, si tu me lis, merci pour toutes les portes que tu as ouvertes.

Il y eut aussi M.G.  en Seconde, habillé comme un parfait Anglais avec son long manteau et son parapluie de gentleman de la City. Féru de classiques, il s'emportait contre les Romantiques, qu'il trouvait affectés et opposait toujours le Un seul être vous manque et tout est dépeuplé de Lamartine, jugé lourd et réthorique, au Ariane ma soeur, de quelles amours blessées vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissées? de Jean Racine, dont les allitérations rendaient bien mieux le sentiment d'absence. Il avait ses préférés: La Fontaine, dont il nous fit découvrir le côté satyrique et politique. Jamais je ne lus les Fables de la même manière après les avoir étudiées avec lui. Il y avait aussi le Tartuffe de Molière, les Essais de Montaigne, les Pensées de Pascal, Les enfants terribles de Cocteau et enfin son obsession pour Bouvard et Pécuchet de Flaubert, dont il lisait de longs extraits de manière admirable, lui aussi.

Enfin, en Première, il y eut Maurice Bourg, un authentique poète. Créateur de la SAPE (Société des Amis de la Poésie de l'Essonne), c'était également un fabuleux lecteur, ou plutôt interprète de la Poésie. Il vivait véritablement le poème, et  jamais je n'entendis le bateau ivre de Rimbaud comme il nous le lut un matin. Nous avions beau avoir grandi, nous étions redevenu les gosses auxquels Pierre avait révélé Baudelaire.
Il nous fit connaître d'autres poètes : Lautréamont (Maldoror ... Maldoror ...), Mallarmé ... Il organisait le samedi après-midi les feux de bois de la SAPE auxquels il convia Marcel Béalu, Roger Caillois et bien d'autres. Un authentique poète, qui ne vivait que par et pour la Poésie.

Que des profs de lettres, donc. Étonnant pour un scientifique? Peut-être, mais je vais vous confier une chose: je n'aime pas qu'on essaye de me faire rentrer dans une petite boîte. Je ne suis ni scientifique, ni littéraire, je suis ... éclectique.  C'est un peu grâce à ces Maîtres, qui m'ont fait aimer tant d'auteurs divers. Qu'ils en soient remerciés ici.
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17 janvier 2006 2 17 /01 /janvier /2006 09:58
averse d'hiver
le génie de la Bastille
a la goutte au nez


moulinant des bras
le flic au carrefour -
un jogger s'étire


A part ça, quelques nouvelles: nous avons eu du mal a endormir Florian hier soir. Pas étonnant: une nouvelle canine (en bas cette fois) est sortie. Et de cinq!

Et le sondage sur la nage de l'ombre? Non, non, pas encore.

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