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Manteau d'étoiles, l'haïku-blog de Richard

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Ce blog est né d'un haïku. Le voici ...

couché sur l'herbe
dans mon manteau d'étoiles
j'ai dormi

A tout moment, vous pouvez revenir à la page d'accueil en cliquant sur la bannière ou sur l'image de droite. Si vous êtes perdus, vous trouverez aussi de l'aide ici. Bonne visite!

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Manteau d'étoiles



Bienvenue sur le blog haïku de Richard (alias Yamasemi), principalement consacré au haïku et au senryû, un style de poème court venu du Japon.

Découvrez mon itinéraire dans l'écriture, une présentation des Maîtres du haïku et mes propres haïkus et senryûs au fil des jours. Vous trouverez plus d'informations sur ce blog dans la page d'aide.

Vous pouvez si vous le désirez réagir sur chaque article en utilisant le lien "Ajouter un commentaire" et, si vous avez apprécié votre visite, vous pouvez aussi recommander ce blog.
13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 13:16
A l'initiative de Neko, nous saluerons le printemps lundi prochain, 20 mars au Musée Adzak, 3 rue Jonquoy – 75014 Paris à partir de 19h.

Une présentation générale du haïku et du senryû au moyen d'oeuvres classiques sera suivie de lectures de haïkus et senryûs contemporains par divers auteurs, dont votre serviteur.

C'est la première fois que je vais me retrouver à lire mes "oeuvres" en public. Je n'ai aucune idée de l'état dans lequel ça va me mettre et pour tout dire, je verrai ça le jour même, je traiterai avec le trac directement. Je vais me pointer aussi décontracté que possible, avec mon petit carnet en papier du Tibet sur lequel je consigne soigneusement les haïkus et senryûs réputés terminés (qui y figurent parfois avec différentes variantes d'ailleurs).

Je pense que ce sera une expérience intéressante. Un grand merci à Neko d'avoir eu cette excellente idée et d'avoir organisé cette soirée. Comme quoi un chat (Neko) peut faire le printemps !

A lundi prochain ...
 
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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 09:34
les gouttes sur la branche -
assez pour te désaltérer
mésange

 
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11 mars 2006 6 11 /03 /mars /2006 09:00
Le ciel de mars change décidément à toute allure. C'est très inspirant, comme disent nos amis du Québec, car il suffit de le regarder toutes les cinq minutes pour découvrir qu'il nous a composé un nouveau tableau, radicalement différent du précédent :

ciel de traîne
les nuages gris et roses
passent sans s'arrêter


le temps de boire une tasse de thé :

sous le ciel de plomb
un rayon de soleil dore
le paysage



Et puis j'arrive à la fin d'un carnet d'esquisses. Ce fameux carnet qui ne quitte jamais les haïjins, avec un petit stylo plume dont le revêtement commence à partir à force de frotter dans ma poche. Le carnet suivant est prêt à prendre la relève, mais c'est amusant parce que cette fin de carnet arrive aussi à la fin d'un cycle. Depuis quelques semaines, les haïkus venaient facilement, sans trop d'efforts. Déjà hier, une petite baisse de régime annonçait une de ces pauses dont je parlais ici. Seule différence, celle-ci ne m'inquiète pas outre mesure. J'aurai l'occasion d'en reparler, mais mon attitude vis-à-vis de l'écriture a changé. Je ne prends plus au tragique ce besoin de reposer l'oeil et le stylo et de leur accorder un peu de détente. Au contraire, c'est sans doute le meilleur moyen d'accueillir d'autres instants féconds en haïkus. Ainsi, je n'étais pas totalement satisfait du second haïku d'hier, un peu "expérimental" et obscur à mon goût. Après une nuit de repos et de recul, je réalise qu'il m'a fourni la base d'un auto-portrait assez ressemblant :

les pieds sur terre
la tête dans les nuages
je danse avec la pluie

 
Au fait, n'oubliez pas que le vote pour le croissant de lune est toujours ouvert ...
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10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 16:00
giboulées de mars -
jouer à esquiver la pluie
d'un pas de côté

sous le ciel changeant
des jeux d'ombre et de lumière
dansent avec la pluie

*Note : ré-édition du 12 mars. Finalement, je trouve ça plus clair avec "dansent"
 
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9 mars 2006 4 09 /03 /mars /2006 09:39

La météo est toujours aussi mauvaise, et je n'ai pas envie aujourd'hui d'écrire encore sur la bruine, la grisaille et le reste.

J'ai plutôt envie de revenir sur Ryôkan, le moine-poète aux mille facettes. Non content d'être un grand poète et d'avoir écrit des commentaires d'une remarquable subtilité sur certains sutras (textes bouddhistes), Ryôkan ne dédaignait pas l'ironie, la malice, voire la dérision. C'est loin d'être incompatible avec le Zen, cela dit. Dégonfler les baudruches est souvent un bon moyen de faire comprendre ce qu'est le lâcher-prise.

Ryôkan a peut-être ainsi été amusé par la vénération un peu outrée dont était l'objet Bashô, son grand prédécesseur. On l'imagine écrivant, avec un sourire en coin :

à la pleine lune
je me mesure au bananier
de mon jardin
 

Sachant que "bananier" se dit "bashô" (niwa no bashô to), notre Ryôkan ne semble pas mécontent que son ombre au clair de lune soit peut-être plus grande que le bananier, à moins que l'on ne parle de poésie ...

De même, au fameux :

vieille mare
une grenouille plonge
le bruit de l'eau
 

de Bashô, Ryôkan répond :

 

jeune mare
une grenouille plonge
pas le moindre bruit !
 

L'impertinence ne m'étant pas étrangère, je ne vois pas de raison de ne pas m'en mêler :

 

jeune ou vieille mare
j'y saute à pieds joints
plouf ! j'éclabousse

 
 

 

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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 12:27
Dans son billet du jour, OBNI s'emporte contre la fête de la femme, qu'il juge consumériste.
Je serais moins sévère que lui, même si le commerce tente de s'en emparer, je pense que cette journée internationale de la femme, pour lui rendre son intitulé complet, est une chose nécessaire.

Lorqu'on voit la place de la femme à travers le monde, dédier un jour à la réflexion n'est pas de trop. On objectera sans doute qu'il faut y pense 365 jours par an. Certes, mais rendre officielle une journée de réflexion internationale a le mérite de reconnaître qu'il y a problème et de se pencher dessus. Je ne pense pas seulement aux pays où la discrimination contre les femmes est criante. Commençons par balayer devant notre porte. Il n'y a pas un jour où je me dis que la soi-disant libération de la femme n'est pas réellement faite dans notre beau pays. Bien sûr, elles ont plus d'indépendance, bien sûr elles travaillent et choisissent leur partenaire, leur mari, mais le tout au prix de bien des compromissions. Quelle femme parvenue à un poste de responsabilité pourra me soutenir qu'elle n'a pas dû employer des méthodes d'homme, se battre comme un homme, agir comme un homme ?

Nous sommes toujours dans un monde d'hommes. Légiférer sur la parité ne suffit pas. Ce n'est pas uniquement une question de quantité, mais de qualité. Hommes et femmes sont complémentaires, ça paraît une lapalissade, mais dans les faits, on ne retrouve toujours pas les qualités proprement féminines dans la gestion au quotidien des entreprises ou des collectivités.

Peut-être parce qu'elles portent les enfants, les femmes sont plus réfléchies, pensent plus à l'avenir, à la sécurité, aux conséquences à moyen et long terme de leurs actes. Nous sommes plus dans l'action, dans la force, dans l'impulsion. Quand verra-t-on les qualités proprement féminines s'exprimer au quotidien? Y aurait-il autant de conflits locaux ou internationaux, de délocalisations sauvages, de destruction de la Nature si les femmes pouvaient se permettre d'être femmes dans leurs fonctions acquises de haute lutte ? Je crois que non.

Peut-être suis-je un idéaliste, mais c'était mon hommage du jour à toutes les femmes dans l'espoir que l'on n'ait un jour plus besoin de décréter un jour pour penser à elles.

Cela n'empêche pas les petites attentions ...

fête de la femme -
un bouquet à lui livrer
elle l'ignore encore

 
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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 12:08
corbeaux dans la bruine
sous le ciel décoloré
l'herbe reverdit

 
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7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 10:09
Suite à une remarque faite par deux personnes dont l'avis m'est cher et qui ne se connaissent pas et n'ont donc pas pu se concerter, je reviens sur le haïku de dimanche :

de retour chez moi
je suis le croissant de lune
voilé par la brume
 

Le mot "suis" introduit une évidente ambiguïté : est-ce le verbe "suivre" ou le verbe "être" ?

Pour tout vous dire, j'ai volontairement laissé cette ambiguïté. La langue japonaise fourmille de mots  possédant plusieurs sens. Cela introduit un flou "naturel" si l'on peut dire. Le premier jet du poème écrit, j'ai décidé de laisser "suis" qui me semblait introduire un flou de même nature par le jeu des homonymes.

Cependant, les deux personnes en question ont buté sur la signification de la deuxième ligne car elles ont naturellement vu le verbe "être" sur lequel elles restaient en quelque sorte "fixées". Il leur a fallu un certain effort avant de voir le verbe "suivre" qui est bien sûr celui que j'avais l'intention d'employer au départ. Le verbe "être" était secondaire, même si le fait d'être la lune, ou plus précisément d'être dans la lune ne me dérange pas plus que ça

Le flou tournait à l'obscurité, ce qui va à l'encontre de ma conception du haïku.

Après discussions sur la liste haiku-fr, on m'a suggéré l'emploi du participe présent, qui lève tout doute quant au verbe employé, tout en laissant un certain flou sur le sujet :

de retour chez moi
suivant le croissant de lune
voilé par la brume

Cette formulation me conviendrait aussi, elle introduit par ailleurs une belle assonance dans la seconde ligne. Toutefois, même si elle est plus claire, je regrette un peu le flou de la première. Bref, je n'arrive pas à me décider.

Donc, tout comme pour la nage de l'ombre, j'ai décidé de vous donner la parole. Il vous suffit de voter dans vos commentaires pour votre version préférée en expliquant les raisons de votre choix. Le résultat sera publié dans une semaine.

A vous ...
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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 11:35
... malgré les averses, prépare en secret le printemps (Premier sourire du printemps, Théophile Gautier).

Temps de saison ce lundi, avec alternance rapide de soleil, pluie, grêle ...

Le haïku d'aujourd'hui pourrait s'appeler mouvement perpétuel :

giboulées de mars -
ouvrir son parapluie puis
le refermer puis ...
 
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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 12:31
de retour chez moi
je suis le croissant de lune
voilé par la brume
 
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