embrasser un grain de beauté
encore inconnu
caressant son sein
je caresse aussi son cœur
Ce blog est né d'un haïku. Le voici ...
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Il ne me reste plus qu'une porte à peindre. J'aurais donc bientôt à nouveau le temps de répondre aux commentaires que vous m'avez laissés depuis quinze jours. Merci de votre fidélité et de votre patience!
Toute la journée d'hier, j'ai eu en tête la musique de cette très belle publicité pour le parfum Flowers de Kenzo. On y voit la belle Shu Qi réveillée par une luciole, puis guidée par des myriades d'insectes lumineux dans une promenade nocturne qui l'amène à l'aube devant une mer de coquelicots alors que se profile au loin une ville que l'on devine tentaculaire.
Le tout baigne dans une ambiance rétro et romantique, un peu à la Wong Kar-Wai, avec la superbe musique Introduction (1936) du Shanghai Restoration Project.
Pourquoi cette musique et ces images me trottaient-elles dans la tête? Mystère...
Quant aux lucioles, celles du clip sont rouges, ce qui est tout sauf naturel, les lucioles variant du jaune au vert.
Je me souviens de la seule luciole que j'ai vue dans ma vie. J'étais enfant, je crois que j'avais à peine quatre ans, et mon père m'avait montré un ver luisant trouvé dans le jardin un soir d'été. C'était un femelle (car sans ailes, d'où son nom de ver luisant).
Depuis, la dégradation de l'environnement (pollution lumineuse et pollution tout court) a pratiquement fait disparaître les lucioles de nos contrées. Il semble en rester au Québec et aussi au Japon, puisqu'il s'écrit encore des haïkus à leur sujet ou des récits comme La rivière aux lucioles de Teru Miyamoto, une merveille que je vous recommande.
Tan Taïgi écrivait:
oh! une luciole
je voulais crier : "Regarde!"
mais j'étais seul
Je me désole pour ma part de ne pouvoir qu'écrire :
je voudrais crier
regarde! une luciole!
mais la nuit est noire