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Manteau d'étoiles, l'haïku-blog de Richard

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Ce blog est né d'un haïku. Le voici ...

couché sur l'herbe
dans mon manteau d'étoiles
j'ai dormi

A tout moment, vous pouvez revenir à la page d'accueil en cliquant sur la bannière ou sur l'image de droite. Si vous êtes perdus, vous trouverez aussi de l'aide ici. Bonne visite!

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Manteau d'étoiles



Bienvenue sur le blog haïku de Richard (alias Yamasemi), principalement consacré au haïku et au senryû, un style de poème court venu du Japon.

Découvrez mon itinéraire dans l'écriture, une présentation des Maîtres du haïku et mes propres haïkus et senryûs au fil des jours. Vous trouverez plus d'informations sur ce blog dans la page d'aide.

Vous pouvez si vous le désirez réagir sur chaque article en utilisant le lien "Ajouter un commentaire" et, si vous avez apprécié votre visite, vous pouvez aussi recommander ce blog.
3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 10:31
nuit d'octobre -
sur le trottoir un homme seul
discute avec la lune
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2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 15:29
Octobre s'est installé immédiatement, apportant pluie et petites rafales de vent. Cette fois l'été est bien derrière nous.

décoiffant les femmes
repeignant les saules
le vent d'automne

Cela se ressent immédiatement dans les températures et les tenues, en particulier féminines :

grisaille automnale -
les températures retombent
les jupes aussi

non sans quelques regrets de notre part (je parle de la gent masculine) :

petite pluie froide
les corps se recouvrent
les yeux s'embuent
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1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 06:34
Après le billet théorique et un peu indigeste d'hier, une petite illustration pratique.

La situation: je traversais en toute hâte un parc, étant en retard à un rendez-vous. Passant près d'un massif d'oeillets en fleurs, la brise m'apporte leur perfum entêtant. Je prends brutalement conscience de la beauté de ce parc que je ne voyais même plus, préoccupé par ce rendez-vous finalement pas si important.

En 5-7-5 strict, cela peut donner:

traversant le parc
le parfum lourd des oeillets
j'oublie mon retard

C'est une manière de rendre les choses. Il y a bien un 5-7-5, une césure (entre la seconde et la troisième ligne) et c'est un stricte description du moment. Est-ce pour autant satisfaisant? Pour moi non: il y a ce "lourd" un peu lourd justement. Il n'est pas indispensable, tout le monde connaît le parfum des oeillets . Par ailleurs, ce tercet est servilement descriptif. Tout est dit, ne laissant pratiquement pas de place à la participation du lecteur. Ce tercet ne suggère pas, il affirme. Il n'ouvre pas un espace pour l'imagination ou la mémoire du lecteur, il "ferme la porte".

Il faut revenir à l'essentiel, dépouiller le tercet de tout ce qui n'est pas absolument nécessaire, transmettrer uniquement ce qui a fait de ce moment un "moment haïku".  Est-ce le fait de traverser le parc? Non, c'est une pure contingence. Est-ce le fait d'être en retard? Non plus, c'est aussi une contingence. L'essentiel, c'est le parfum des oeillets qui me frappe et me ramène à l'essentiel, à savoir la beauté de la Nature que je ne voyais même plus. J'écris donc:

de plein fouet
le parfum des oeillets
mon pas suspendu

C'est un 3-6-5, mais je suis prêt à défendre bec et ongles ce haïku en tant que tel.

Toutefois, les contingences peuvent aussi servir, et je n'hésite pas à écrire une sorte de pendant ou de suite quelques jours plus tard:

en retard
pour le parfum des oeillets
je fais un détour

avec un zeste d'humour en 3-7-5.

Je me suis donc libéré de la forme 5-7-5,  ce qui ne m'empêche pas d'écrire encore volontiers ce que j'appelle des "haïkus canoniques". Ainsi hier soir:

septembre s'achève -
la ville rayée de pluie
s'endort sous l'orage

Si c'est un 5-7-5, tant mieux, sinon tant pis!
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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 05:10
Le point d'interrogation parce que je peux encore évoluer sur ce sujet, bien sûr. Toutefois, après bien des recherches et mûres réflexions sur ce sujet, il me semble être arrivé à une position relativement stable et qui me convient.

Lorsque j'ai commencé à écrire des haïkus, le respect de la forme 5-7-5 (dix-sept syllabes en trois lignes de cinq, sept et cinq syllabes) me paraissait capital, tout comme la forme de deux quatrains et deux tercets d'alexandrins pour un sonnet. Certains arguments m'avaient déjà conduit à assouplir cette position, notamment le fait que les haïkus que j 'avais aimés et qui m'avaient donné envie d'en écrire étaient des traductions françaises qui ne suivaient pas forcément cette règle.

Depuis, il est clair que mon écriture a évolué. Mes haïkus sont loins de toujours respecter la fameuse forme en 5-7-5 et lorsque je parle de mon souhait d'aller plus loin, le compte de syllabes n'est pas ce qui me préoccupe.

Et au fait, s'agit-il bien de syllabes? Je parlais de "recherches", et il faut bien avouer que les querelles d'experts concernant la métrique de la langue japonaise en général et de ses poèmes en particulier font rage. Ici et là, on vous dira en effet que le haïku comporte non pas dix-sept syllabe, mais dix-sept onji (unités de son japonais). Le malentendu viendrait de l'interprétation abusive faisant de ces onji des syllabes.

Diantre! Que signifie? En creusant un peu (Google et Wikipedia sont nos amis), on découvre en effet que notre brave syllabe peut encore être découpée en éléments plus fins appelés mores par une science répondant au doux nom de phonologie, elle-même branche de la linguistique.

On apprend ainsi qu'il existe aussi un poids syllabique déterminant leur découpage en une ou deux mores. Plus intéressant encore (si l'on peut dire ...), il existerait des langues basées non pas sur des syllabes, mais sur des mores. Dans de telles langues, les mots sont découpables en unités de sons ayant toutes la même valeur: ce sont les langues moriques.

Devinez quelle langue est toujours citée en exemple? Ceux qui ont répondu "le Japonais" ont gagné!

Le haïku classique ne ferait donc pas 5-7-5 syllabes, mais 5-7-5 mores. C'est à peu près impossible à reproduire en Français sans solides connaissances en phonologie, le Français étant une langue syllabique. C'est aussi un sacré défi en Anglais, langue accentuelle (c'est à dire rythmée par l'accent tonique).

On pourrait donc penser se libérer définitivement de cette contrainte illusoire, car propre à une langue basée sur un système de phonèmes différent du nôtre. Las! c'est compter sans les querelles d'experts dont je parlais. Du reste, il me parait significatif de constater que le paragraphe concernant le vers japonais dans l'article Wikipédia traitant du pied en poésie reste à écrire!

Il semblerait en effet (je mets au conditionnel, car c'est l'état actuel de mes recherches) que certains considèrent encore la syllabe comme la base de la prosodie en Japonais:

J’ai le sentiment que l’on continue d’accorder à la syllabe un statut central et universel par rapport aux autres éléments de la hiérarchie prosodique (more, pied, etc.) sans que ceci soit justifié, ni par les faits, ni par la théorie elle-même.

(Laurence Labrune, La phonologie du japonais : entre tradition et modélisation, Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3 & CNRS - Equipe de Recherche en Syntaxe et en Sémantique, UMR 5610, 2005. Quand je vous disais que j'avais fait des recherches!)

On réalise, en se plongeant courageusement  dans ce rapport de synthèse (!) que les experts en linguistique ne sont eux-même pas d'accord sur cette histoire de syllabes/mores. Même si c'est assez technique, cela vaut la peine de lire ce chapitre consacré aux composants prosodiques du japonais.

Voir aussi cet intéressant article sur le blog de Tabi.

Quelles conclusions tiré-je de tout ceci?

Tout d'abord, si les experts eux-même ne sont pas d'accord sur la métrique du Japonais, je ne vois pas comment nous pourrions avoir une position strictement arrêtée. Et du reste, est-ce si important? J'ai voulu vous communiquer  le fruit de mes recherches - étant d'un naturel curieux mais partageur- mais il faut bien avouer qu'on s'enfonce dans la technique la plus aride et que l'on s'éloigne de la poésie. Comme le disait Jean Cocteau: à force d'aller au fond des choses, on y reste

Ensuite, il me paraît définitivement vain de prétendre adopter trait pour trait une forme poétique née d'une culture différente, avec une langue différente. Si le Japonais compte en mores et nous en syllabes et l'Anglais, le Russe et le Néerlandais en accents, le haïku dans une autre langue que le Japonais ne peut être qu'une adaptation.  Cela suppose inévitablement que l'on fasse des choix, par nature contestables.

Enfin, et c'est la conséquence immédiate de ce qui précède, je ne vois donc pas de quel droit on contesterait  à un tercet le statut de haïku au seul motif qu'il n'est pas long de dix-sept syllabes réparties sur trois lignes de cinq, sept et cinq syllabes. Et je ne parle même pas de cette répartition en trois lignes, pure convention occidentale car la haïku en Japonais s'écrit sur une seule ligne!

Si l'on s'en tient strictement aux critères de longueur, car il y en a évidemment bien d'autres, et beaucoup plus importants, je dirais donc que le haïku est un poème court de moins de vingt syllabes, si possible réparties en trois "temps"  court-long-court.

J'aime le rythme ternaire et l'équilibre, aussi je me réjouis si je peux faire un 5-7-5 "conforme à la tradition", mais ce n'est plus du tout un impératif pour moi. Je ne renonce pas à un mot qui me paraît important ni ne renverse l'ordre des idées ou des images pour "tenir" dans ce format. Je ne torture ni la langue ni la syntaxe pour faire plus court. C'est généralement impossible, le haïku étant en principe l'expression de l'essentiel, donc l'image réduite au strict nécessaire, le "distillat ultime" de l'expérience. Inversement, je ne rallonge pas inutilement le poème s'il fait moins de dix-sept syllabes en y insérant des mots supplémentaires pour "faire le compte". Ce serait faire des vers de mirliton.

Je terminerai ce billet très technique et farci de liens en précisant qu'il n'y a qu'une occasion où je trouve le respect du 5-7-5 utile, et c'est lorsque l'on débute dans l'écriture du haïku. D'une part cela met un frein à la longueur des poèmes, car on est généralement habitué à la longueur de la poésie occidentale. D'autre part, cet exercice oblige à choisir soigneusement ses mots. Ces deux effets seront salutaires pour la progression. Toutefois, il ne faut pas en faire une obsession.
 
Le 5-7-5 est une idée en filigrane, l'essentiel est de lire des haïkus, encore et encore, des classiques japonais et d'autres, d'en écrire soi-même et d'en échanger avec d'autres haïjins. Et tout le reste est littérature (Verlaine).
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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 19:57
friselis du vent -
les feuilles des marronniers
saluent les passants
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28 septembre 2006 4 28 /09 /septembre /2006 20:04
Dîner entre amis
A gauche: Serge Tomé, Yves Brillon, Monique Lachapelle
A droite: Christine, Richard, Neko
Au milieu: Daniel Py.
(Cliquer sur l'image pour obtenir une photo plus grande)
Encore un effet de la magie conjointe d'Internet et du haïku.

J'ai déjà eu l'occasion de dire tout le bien que je pensais du blog Point de mire de nos amis québecois Yves Brillon et Monique Lachapelle.

Yves est aussi un contributeur assidu sur la liste de diffusion haiku-fr et membre de l'AFH. Nous avions eu l'occasion de sympathiser par courriel, sur la liste et à travers les commentaires que nous laissons sur nos blogs respectifs. Le premier commentaire sur Manteau d'étoiles était d'ailleurs un message de bienvenue d'Yves.

Yves et Monique étant de passage à Paris, nous en avons profité pour nous rencontrer enfin "en vrai" et dîner aux Saveurs, un restaurant du 14è arrondissement qui mérite d'être cité pour sa chaleur, la qualité souriante de son service, ainsi que pour la finesse de sa cuisine, l'onctuosité de sa purée maison et la taille de sa profiterolle géante!

Serge Tomé avait pu nous rejoindre, ainsi que Neko et Daniel Py. Yves est arrivé avec des recueils de haïkus du Canada et Daniel avec des exemplaires dédicacés de son petit dernier Fourmi dans l'ascenseur. J'ai été très touché de cette délicate attention, et nous voilà donc partis pour un dîner des plus sympathiques, sous l'oeil de mon épouse Christine, qui n'avait encore jamais participé à une telle soirée. Il n'était pas question d'une séance de travail passée à écrire haïkus ou renkus, juste un dîner convivial pour faire connaissance et discuter à bâtons rompus de choses et d'autres mais surtout  de poésie!

Serge soulignait le côté social du haïku, poème qui s'échange facilement, surtout sur Internet, et sur lequel les autres haïjins réagissent et font des suggestions. C'est sans doute la seule forme d'écriture aussi conviviale, découlant d'une longue tradition d'écriture collective où un Maître enseigne, comme Bashô et son école, ou encore de poèmes liés écrit par plusieurs participants.  Le haïku, poème ténu et sans parti-pris de la part de son auteur, laissant place à l'imaginaire et au vécu du lecteur, se prête bien à cet échange qui me paraissait au début si effrayant.

Une soirée chaleureuse et détendue, à l'image des convives présents, touts passionnés mais tolérants, pour qui le haïku est prétexte à rencontrer d'autres passionnés et à échanger en toute amitié et dans le respect mutuel des idées et conceptions parfois différentes, mais c'est justement ce qui fait la richesse du haïku francophone. Ardent défenseur de la chose, Serge soulignait aussi l'importance de telles rencontres informelles qui montrent aussi la vigueur  et la santé du haïku francophone face à l'énorme production anglo-saxonne. Une production selon lui un peu trop uniforme, lisse et "politiquement correcte" qui pourrait bien imposer si l'on y prend garde, cette conception du haïku comme un standard de fait par un regrettable effet de masse.

Gageons que ce ne sera pas le cas tant qu'existeront tous ces sites, blogs, recueils, associations de qualité et que des passionnés continueront à échanger, par Internet ou en direct, des haïkus venus du coeur.

Merci à toutes et à tous d'être venus, et à bientôt sur la toile ou autour d'une table ou d'un zinc pour refaire le monde en haïkus.
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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 14:46
L'Association française de haïku organise le second festival francophone de haïku à Paris du 16 novembre (la veille du premier anniversaire de Manteau d'étoiles!) au 30 novembre 2006. Le festival sera précédé d'une avant-première dans le cadre du Festival du thé le dimanche 29 octobre à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

La majeure partie des expositions, conférences et activités proposées le seront à l'espace culturel Bertin-Poirée, également siège de l'Association culturelle franco-japonaise Tenri.

Le programme, encore susceptible de connaître quelques aménagements, est consultable sur le site de l'AFH. Une page à inscrire dans ses favoris et à consulter régulièrement d'ici l'ouverture du festival.

Une excellente occasion de rencontrer des haïjins francophones, d'assister à d'intéressantes conférences, de s'enivrer de poésie  et peut-être d'attraper le virus du haïku. Rassurez-vous, on vit très bien avec!

Venez nombreux, vous m'y croiserez sans doute!
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26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 13:11
Cette rentrée s'avère très active: redémarrage sur les chapeaux de roues des projets au bureau, le second bébé qui s'annonce et provoque donc l'accélération d'un projet immobilier latent, sans compter d'autres projets poétiques et les diverses sorties organisées par la famille, les amis et nous-même!

Ceci pour expliquer un petit coup de fatigue. L'inspiration ne marque pas le pas, mais je n'ai pas le temps matériel de me poser et de me relaxer mentalement. Je jette des notes dans mon fidèle carnet, et les esquisses de haïkus se multiplient sans aboutir encore. Je n'en suis pas inquiet outre mesure, c'est une période très excitante, exaltante même dans le cas de la seconde paternité. J'aimerais toutefois pouvoir prendre le temps et le recul nécessaire pour transformer ces notes en haïkus et senryus. Actuellement, le mental est trop sollicité pour cela. Ce n'est qu'aux petites heures du matin, lorsque tout ou presque dort encore, que je puis saisir un instant qui me procure une illumination:

fenêtre embuée -
le monde m'y apparaît
tel qu'il est peut-être

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25 septembre 2006 1 25 /09 /septembre /2006 12:49
D'encre et d'aquarelles, par Amel Hamdi Smaoui et Marlen Guérin, éd. Mille PoètesBonne nouvelle,  Amel vient de publier son premier recueil, D'encre et d'aquarelles, aux éditions Mille poètes.  Une preuve de plus, s'il en est, que l'Internet est un formidable outil de rapprochement entre les gens de coeur, puisque c'est ainsi qu'Amel a fait la connaissance de Marlen Guérin, qui a illustré de 45 aquarelles ses haïkus. Une rencontre féconde entre les mots venus de Tunisie et les couleurs posées par le pinceau québecois. Une rencontre qui se concrétise dans ce beau recueil qui, je l'espère, en préfigure d'autres (private joke pour quelqu'un qui se reconnaîtra ...)

L'ouvrage est préfacé par André Duhaime, qu'on ne présente plus (il suffit de visiter son site!)

Découvrez ici sa préface, les premières pages de l'ouvrage et les aquarelles de Marlen.

Amel avait failli se joindre à nous lors de la soirée de lecture printanière, mais cela n'avait pu se faire et ses poèmes avaient été lus par Neko.

Bravo à  Amel et Marlen pour ce beau recueil!
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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 06:35
Quand je disais qu'il fallait vite apprécier le soleil de septembre... La journée d'hier s'est terminée par une pluie battante qui a commencé à tomber vers sept heures et demie et n'a pas cessé avant dix heures:

premier soir d'automne -
se referme devant moi
le rideau de la pluie

Beaucoup ont été trompés par un début de journée ensoleillé et n'étaient ni habillés ni équipés pour faire face à cette pluie, que le vent  nous jetait de temps à autre au visage:

bourrasque automnale  -
passants et feuilles mortes
tournoient au hasard

Ce premier jour officiel d'automne a vu la saison s'établir sans aucune équivoque...
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