22 janvier 2007
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J'ai repéré récemment dans mes statistiques quelques visites en provenance d'un site japonais.
J'ai été d'autant plus intrigué que le titre de la page suggère qu'elle est consacrée à Natsume Sôseki, très connu en Occident pour ses romans, mais qui était aussi haïjin, amis et élève en ce domaine de Shiki. Or, je n'ai pas encore consacré d'article à Sôseki.
Pourtant, le paragraphe et le lien concernant Manteau d'étoiles sont bien là. J'ai donc demandé (merci à Yoko) la traduction de ce paragraphe. Voici ce qu'il dit:
Quand les français rencontrent "Kusamakura" de Soseki :
Manteau d'étoiles
Richard a écrit ce haïku le jour où il a aperçu de la fenêtre de sa
voiture un peintre devant son chevalet sous la pluie fine.
Tout s'explique! Il s'agit de la traduction de ce haïku du 18 novembre dernier :
Ce qui est extraordianire, c'est que la présentation du poème montre que l'auteur du site a lu non seulement le haïku mais aussi le commentaire et la réponse que j'y ai faite!
En tout cas, cela fait plaisir. J'aime beaucoup les sonorités de la traduction japonaise. Cela me donne encore plus envie d'apprendre la langue et de traduire mes haïkus en Japonais. Hélàs, le temps manque! J'aurais besoin de neuf vies, comme un chat (ce qui nous ramène à Sôseki, dont le premier roman et sans doute le plus célèbre s'intitule Je suis un chat).
J'ai été d'autant plus intrigué que le titre de la page suggère qu'elle est consacrée à Natsume Sôseki, très connu en Occident pour ses romans, mais qui était aussi haïjin, amis et élève en ce domaine de Shiki. Or, je n'ai pas encore consacré d'article à Sôseki.
Pourtant, le paragraphe et le lien concernant Manteau d'étoiles sont bien là. J'ai donc demandé (merci à Yoko) la traduction de ce paragraphe. Voici ce qu'il dit:
Quand les français rencontrent "Kusamakura" de Soseki :
Manteau d'étoiles
Richard a écrit ce haïku le jour où il a aperçu de la fenêtre de sa
voiture un peintre devant son chevalet sous la pluie fine.
そぼ濡るる
パーカに落ち葉
手に絵筆
ce que Yoko transcrit phonétiquement ainsi:
Sobo nourourou
Pâaka ni ochiba
Té ni éfoudé
Pâaka ni ochiba
Té ni éfoudé
Tout s'explique! Il s'agit de la traduction de ce haïku du 18 novembre dernier :
seul sous la pluie
un homme en parka feuille morte
peint des arbres jaunes
un homme en parka feuille morte
peint des arbres jaunes
Ce qui est extraordianire, c'est que la présentation du poème montre que l'auteur du site a lu non seulement le haïku mais aussi le commentaire et la réponse que j'y ai faite!
En tout cas, cela fait plaisir. J'aime beaucoup les sonorités de la traduction japonaise. Cela me donne encore plus envie d'apprendre la langue et de traduire mes haïkus en Japonais. Hélàs, le temps manque! J'aurais besoin de neuf vies, comme un chat (ce qui nous ramène à Sôseki, dont le premier roman et sans doute le plus célèbre s'intitule Je suis un chat).