26 novembre 2006
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21:38
Notre fils Florian (22 mois) a récemment pris une nouvelle habitude. Lorsqu'il veut quelque chose, il ne dit pas "veux ceci", mais il s'adresse directement à ce qu'il désire en lui disant de venir!
C'est mignon et c'est ...logique! Logique pour un petit garçon. Je suis fasciné par l'enfance, surtout la petite enfance, celle que l'on oublie (ou qu'on enfouit au fond de son inconscient). Voir grandir mon fils me renvoie à ma propre enfance et m'aide à la comprendre. C'est une joie renouvelée chaque jour.
Mon épouse Christine a coutume de dire que les petits enfants sont encore dans le divin. Et en effet, in utero, tout est parfait: pas de faim, pas de froid, pas d'angoisse. Tout désir est instantanément comblé. Personne n'est là pour vous contrarier, la dualité n'existe pas. Il paraît du reste que le jeune enfant ne fait aucune distinction entre lui et le monde (en particulier sa mère) avant au moins un an. Tout est unité, cette unité qu'on ne rejoint qu'à la fin de notre vie terrestre.
Pour le tout jeune enfant, encore proche de ce monde idéal, il est donc tout à fait possible qu'il suffise d'exprimer un désir pour qu'il se réalise, et ... qu'on parle aux gâteaux comme aux gens.
De même, si les enfants sont si impatients, c'est qu'ils sont encore proches du monde utérin où l'on n'a pas à attendre. Je vous le demande: pourquoi perdre trente secondes à marcher vers son papa ou sa maman quand on peut aller en courant se jeter dans leurs bras en dix? Ces histoires "d'être raisonnable" sont vraiment des trucs d'adultes!
Je ne cesse de me poser des questions en voyant Florian progresser. Et comment pensent les enfants avant de savoir parler? Car il est clair qu'ils pensent, il suffit de les regarder agir. Existe-t-il une sorte de "langage antérieur" universel et que l'on perdrait lors de l'acquisition de notre langue dite "maternelle" ? J'ai l'intuition que l'oubli de la petite enfance se produit au moment de l'acquisition du langage des adultes, impuissant à conserver la subtilité de la "langue antérieure".
Autre question: quand sort-on de l'enfance? Après mûres réflexions, j'ai une réponse en forme d'image: on cesse d'être un enfant quand on ne court plus à la récré ...
pâtisserie -
mon fils aux éclairs:
gâteau, viens !!!
mon fils aux éclairs:
gâteau, viens !!!
C'est mignon et c'est ...logique! Logique pour un petit garçon. Je suis fasciné par l'enfance, surtout la petite enfance, celle que l'on oublie (ou qu'on enfouit au fond de son inconscient). Voir grandir mon fils me renvoie à ma propre enfance et m'aide à la comprendre. C'est une joie renouvelée chaque jour.
Mon épouse Christine a coutume de dire que les petits enfants sont encore dans le divin. Et en effet, in utero, tout est parfait: pas de faim, pas de froid, pas d'angoisse. Tout désir est instantanément comblé. Personne n'est là pour vous contrarier, la dualité n'existe pas. Il paraît du reste que le jeune enfant ne fait aucune distinction entre lui et le monde (en particulier sa mère) avant au moins un an. Tout est unité, cette unité qu'on ne rejoint qu'à la fin de notre vie terrestre.
Pour le tout jeune enfant, encore proche de ce monde idéal, il est donc tout à fait possible qu'il suffise d'exprimer un désir pour qu'il se réalise, et ... qu'on parle aux gâteaux comme aux gens.
De même, si les enfants sont si impatients, c'est qu'ils sont encore proches du monde utérin où l'on n'a pas à attendre. Je vous le demande: pourquoi perdre trente secondes à marcher vers son papa ou sa maman quand on peut aller en courant se jeter dans leurs bras en dix? Ces histoires "d'être raisonnable" sont vraiment des trucs d'adultes!
Je ne cesse de me poser des questions en voyant Florian progresser. Et comment pensent les enfants avant de savoir parler? Car il est clair qu'ils pensent, il suffit de les regarder agir. Existe-t-il une sorte de "langage antérieur" universel et que l'on perdrait lors de l'acquisition de notre langue dite "maternelle" ? J'ai l'intuition que l'oubli de la petite enfance se produit au moment de l'acquisition du langage des adultes, impuissant à conserver la subtilité de la "langue antérieure".
Autre question: quand sort-on de l'enfance? Après mûres réflexions, j'ai une réponse en forme d'image: on cesse d'être un enfant quand on ne court plus à la récré ...