1 septembre 2006
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Nous venons de faire une petite escapade dans le Sud à l'occasion du mariage de deux de nos amis.
Fuyant les frimas parisiens, nous avons pris le TGV en direction d'Avignon, où nous avions réservé une voiture pour rejoindre le Gard.
C'était la première fois que Florian prenait le TGV et voyait une gare aussi vaste que la gare de Lyon. Dans la salle des pas perdus, j'aime ces complicités fugitives qui se nouent instantanément:
Florian est resté très calme dans le train, regardant défiler le paysage sans s'en étonner avant de s'endormir paisiblement.
Pour ma part, si mon précédent voyage en TGV m'avait inspiré nombre de haïkus, celui-ci n'en a produit qu'un, à mesure que nous nous éloignions du mauvais temps:
La voiture récupérée à Avigon, une petite heure de route nous a suffi pour arriver à Barjac, dans le Gard provençal entre les vallées de l'Ardèche et de la Cèze. Une chambre typiquement dans le goût du pays nous attendait là au Mas du Terme.
Alors que nous arrivions sur le parking du Mas, entouré de vignes et de lavande, j'ai aperçu une de ces scènes qui met tout de suite dans l'ambiance:
La réception du mariage avait lieu dans la soirée. Très sympathique, car c'était un "petit" mariage (moins de cinquente personnes) ce qui permet de faire connaissance et de discuter.
Sorti prendre l'air dans la fraîcheur nocturne, je me suis retrouvé entre les vignes, les oliviers et les étoiles, situation que j'apprécie particulièrement. La ville, entre autres nuisances, nous prive définitivement de la nuit, avec ses éclairages urbains mal gérés. Ayant tâté de l'astronomie en amateur, savez-vous que pour avoir une nuit noire, les parisiens doivent aller jusque dans le Morvan? Plus près, la pollution lumineuse de l'agglomération est toujours présente.
Rien de tel dans ce coin du Gard, heureusement, et la voie lactée se déployait dans le ciel dans toute sa splendeur:
Les rangs de vignes lourdes de raisin se déployaient sous ce ciel de fin d'été:
Pour vous, un peu de cette quiétude. Fermez les yeux, détendez-vous et écoutez:
Fuyant les frimas parisiens, nous avons pris le TGV en direction d'Avignon, où nous avions réservé une voiture pour rejoindre le Gard.
C'était la première fois que Florian prenait le TGV et voyait une gare aussi vaste que la gare de Lyon. Dans la salle des pas perdus, j'aime ces complicités fugitives qui se nouent instantanément:
hall de gare
deux papas leur fils dans les bras
sourires complices
deux papas leur fils dans les bras
sourires complices
Florian est resté très calme dans le train, regardant défiler le paysage sans s'en étonner avant de s'endormir paisiblement.
Pour ma part, si mon précédent voyage en TGV m'avait inspiré nombre de haïkus, celui-ci n'en a produit qu'un, à mesure que nous nous éloignions du mauvais temps:
dégradé de verts
le côteau piqué de vaches
léché par la brume
le côteau piqué de vaches
léché par la brume
La voiture récupérée à Avigon, une petite heure de route nous a suffi pour arriver à Barjac, dans le Gard provençal entre les vallées de l'Ardèche et de la Cèze. Une chambre typiquement dans le goût du pays nous attendait là au Mas du Terme.
Alors que nous arrivions sur le parking du Mas, entouré de vignes et de lavande, j'ai aperçu une de ces scènes qui met tout de suite dans l'ambiance:
crépuscule tiède
une buse s'élève en cercles
au-dessus des vignes
une buse s'élève en cercles
au-dessus des vignes
La réception du mariage avait lieu dans la soirée. Très sympathique, car c'était un "petit" mariage (moins de cinquente personnes) ce qui permet de faire connaissance et de discuter.
Sorti prendre l'air dans la fraîcheur nocturne, je me suis retrouvé entre les vignes, les oliviers et les étoiles, situation que j'apprécie particulièrement. La ville, entre autres nuisances, nous prive définitivement de la nuit, avec ses éclairages urbains mal gérés. Ayant tâté de l'astronomie en amateur, savez-vous que pour avoir une nuit noire, les parisiens doivent aller jusque dans le Morvan? Plus près, la pollution lumineuse de l'agglomération est toujours présente.
Rien de tel dans ce coin du Gard, heureusement, et la voie lactée se déployait dans le ciel dans toute sa splendeur:
l'olivier au tronc noueux
ses feuilles brillant doucement
sous la voie lactée
ses feuilles brillant doucement
sous la voie lactée
sous la voie lactée
le jeune olivier au tronc blanc
droit vers le ciel
le jeune olivier au tronc blanc
droit vers le ciel
Les rangs de vignes lourdes de raisin se déployaient sous ce ciel de fin d'été:
debout dans les vignes
le chant flûté des grillons
profonde paix
le chant flûté des grillons
profonde paix
Pour vous, un peu de cette quiétude. Fermez les yeux, détendez-vous et écoutez: