4 mai 2006
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10:24
Je parlais hier du petit décalage entre la réalité prosaïque et la réalité telle qu'on l'observe, décalage dans lequel se niche la poésie. Pour illustrer cela, une petite anecdote.
L'un des ascenseurs de l'immeuble de la nounou de mon fils est en panne depuis fin avril. Sur la simple affichette en papier format A4 posée sur la cabine, deux mentions manuscrites. L'une se plaint de la durée de l'indisponibilité de l'ascenseur (il est vrai inhabituellement longue). L'autre, laissée par une main anonyme, dit ceci:
Joli surréalisme non? et jolie manière de transformer un désagrément en sourire. Merci à l'auteur de ce beau décalage.
L'un des ascenseurs de l'immeuble de la nounou de mon fils est en panne depuis fin avril. Sur la simple affichette en papier format A4 posée sur la cabine, deux mentions manuscrites. L'une se plaint de la durée de l'indisponibilité de l'ascenseur (il est vrai inhabituellement longue). L'autre, laissée par une main anonyme, dit ceci:
de deux choses lune, l'autre est le soleil
Joli surréalisme non? et jolie manière de transformer un désagrément en sourire. Merci à l'auteur de ce beau décalage.