18 mars 2006
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Malgré les controverses dont il a été et est toujours l'objet, j'aime les propos du gourou indien Rajneesh qui avait pris le nom d'Osho. Ceci par exemple :
J'aime cette idée de l'homme libre en tant que pure énergie, dégagé de toute contingence. Il m'est souvent arrivé de méditer sur les conséquences des actes de tel ou tel personnage célèbre (quel que soit le domaine dans lequel il a exercé et quelle que soit l'époque). En effet, pour imprimer une marque aussi importante qu'un Vinci, un Pasteur, une Curie ou même (hélas!) un dictateur, il faut que l'être humain, au-delà de son corps, soit énergie, parfois très importante. Qu'elle soit bien ou mal employée est un autre débat, dans laquelle je ne m'engagerai pas ...
Le rapport avec le haïku semble ténu. Si ténu que j'ai mis plusieurs heures à compléter ce billet qui semblerait bien éloigné de mon thème favori. En fait, je pense que toute action est une émanation de cette énergie qui nous anime. Quoi que l'on fasse, cette énergie laisse une trace sur le monde, bonne ou mauvaise, fugace ou durable. Paradoxalement, les choses les plus évanescentes en apparence peuvent receler une énergie insoupçonnée comme, au hasard, les si petits haïkus. Etant les témoins d'un instant précieux -donc d'une émotion ressentie- et le résultat d'un choix patient des mots, de ce qui est dit et surtout de ce qui est suggéré, ils concentrent tous les efforts de leur auteur. Dès lors, ils constituent une sorte d'essence émotionnelle particulièrement riche. C'est peut-être ce qui fait leur puissance et leur universalité. Ils sont, comme l'homme libre d'Osho, des moments de liberté ressentis et transmis par le haïjin, d'une manière aussi pure que possible.
Un homme libre n'appartient qu'à lui-même et à personne d'autre.
Un homme libre est simplement une énergie sans nom, sans forme, sans race,
sans nation.
Un homme libre est simplement une énergie sans nom, sans forme, sans race,
sans nation.
J'aime cette idée de l'homme libre en tant que pure énergie, dégagé de toute contingence. Il m'est souvent arrivé de méditer sur les conséquences des actes de tel ou tel personnage célèbre (quel que soit le domaine dans lequel il a exercé et quelle que soit l'époque). En effet, pour imprimer une marque aussi importante qu'un Vinci, un Pasteur, une Curie ou même (hélas!) un dictateur, il faut que l'être humain, au-delà de son corps, soit énergie, parfois très importante. Qu'elle soit bien ou mal employée est un autre débat, dans laquelle je ne m'engagerai pas ...
Le rapport avec le haïku semble ténu. Si ténu que j'ai mis plusieurs heures à compléter ce billet qui semblerait bien éloigné de mon thème favori. En fait, je pense que toute action est une émanation de cette énergie qui nous anime. Quoi que l'on fasse, cette énergie laisse une trace sur le monde, bonne ou mauvaise, fugace ou durable. Paradoxalement, les choses les plus évanescentes en apparence peuvent receler une énergie insoupçonnée comme, au hasard, les si petits haïkus. Etant les témoins d'un instant précieux -donc d'une émotion ressentie- et le résultat d'un choix patient des mots, de ce qui est dit et surtout de ce qui est suggéré, ils concentrent tous les efforts de leur auteur. Dès lors, ils constituent une sorte d'essence émotionnelle particulièrement riche. C'est peut-être ce qui fait leur puissance et leur universalité. Ils sont, comme l'homme libre d'Osho, des moments de liberté ressentis et transmis par le haïjin, d'une manière aussi pure que possible.