Cette fois ça y est: à 3h33 du matin (une belle heure avec 3 fois 3!), Florian a eu un an.
Tous nos amis et parents nous avaient prévenus: profitez-en, ça passe vite. On s'y attendait donc, mais je confirme: ils ont raison. C'est en triant les photos pour envoyer une petite rétrospective aux grands-parents que l'on voit à quel point et à quelle vitesse le petit bouchon de 2,850 kg est devenu un petit bonhomme de bientôt 10 kg qui marchera bientôt et dit déjà quelques mots.

On trouvera peut-être que je parle beaucoup de mon fils et très peu de sa Maman. C'est vrai. A cela deux raisons:

• blog ou pas, c'est un sujet un peu trop personnel, et ne suis pas sûr que Christine aimerait être mise en scène ici
  

• je ne me sens pas encore capable d'enfermer en dix-sept syllabes tout l'Amour et tout le Respect que je porte à mon épouse. Peut-être ne le serai-je jamais. Du reste, le haïku classique aborde très peu le thème de l'Amour (ne confondons pas avec son cousin le senryû, volontiers égrillard). Peut-être faut-il y voir une preuve de sagesse des Maîtres, qui savaient ne pas tenter l'impossible.

Quoiqu'il en soit, même si Christine n'est pas souvent citée ou illustrée ici par un haïku, elle est pourtant bien présente par son amour, sa chaleur, sa sagesse, sa qualité d'écoute et le bonheur que j'ai à cheminer avec elle sur notre chemin de vie commun.

Je me souviens quand Florian nous a rejoint il y a un an. J'ai une admiration sans borne pour la manière dont Christine l'a porté et mis au monde, exactement comme elle le voulait, naturellement, sans produits chimiques, littéralement en chantant et en me laissant l'assister du mieux que je le pouvais. Elle n'a poussé qu'un cri, au moment où le petit venait au monde. La pièce a été immédiatement remplie de la présence de notre enfant, d'autant plus que le petit bavard a immédiatement pleuré comme s'il nous racontait son voyage pour arriver jusqu'à nous.

Je n'oublierai jamais cet instant magique où Florian nous faisait Parents il y a donc un an, déjà.